Le 18 octobre 2015, des navires de guerre japonais s’entrainent dans la baie de Sagami au sud de Tokyo. – EPA

Le Japon met en application à partir de ce mardi 29 mars, une nouvelle politique de défense, approuvée par le Parlement japonais en septembre 2015 malgré une importante contestation populaire.

Au lendemain du vote, l’Eglise se prononçait contre cette loi «inacceptable». Des manifestations se sont multipliées pour protester contre un texte jugé anti-constitutionnel. Pour faire passer ces textes, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, s’est en effet appuyé sur une réinterprétation de la Constitution qui interdisait jusqu’alors expressément l’utilisation des forces armées à l’extérieur des frontières nationales.

Or, cette nouvelle politique de défense appelée «l’autodéfense collective», donne la possibilité aux soldats japonais d’appuyer un allié, comme l’Onu ou les Etats-Unis, dans un conflit à l’étranger. Une nouveauté puisque depuis 70 ans le Japon appliquait une politique pacifiste.

L’objectif principal de ces lois, explique les autorités japonaises, est d’apporter protection et sécurité à la population japonaise. Le Japon se dit menacé par des tensions de plus en plus fortes avec ses voisins chinois et nord-coréen.

RV 29/03/2016