Le 2 novembre, l’Église catholique célèbre la Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts, une journée dédiée à la mémoire de tous ceux qui nous ont précédés dans la foi. Cette fête est une occasion pour nous tous de nous souvenir de ces hommes et femmes qui ont vécu une vie de foi et qui sont maintenant dans la gloire du ciel.

L’Origine de la Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts
La Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts a ses racines dans les premiers siècles de l’Église, lorsque les chrétiens honoraient les nombreux martyrs qui étaient morts aux mains de leurs persécuteurs romains. En raison du grand nombre de martyrs, ils ne pouvaient pas chacun avoir leur propre fête ; mais ils étaient considérés comme des témoins si importants que les chrétiens ne voulaient pas en laisser un seul de côté. Par conséquent, une seule commémoration pour “tous les martyrs” a été observée chaque printemps, qui célébrait ceux qui n’avaient pas leur propre fête unique. C’est la première observance que nous connaissons de quelque chose de similaire à la Fête de Tous les Saints.
La Signification de la Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts
La Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts est une célébration des hommes et des femmes qui ont atteint le ciel. Il s’agit d’une reconnaissance des saints connus seulement par Dieu. Même si les observances catholiques ont tendance à se concentrer sur les saints connus, ceux qui ont été canonisés par l’Église catholique, la fête reconnaît tous ceux dont la sainteté est connue seulement par Dieu.
La Célébration de la Fête de la Commémoration de tous les fidèles défunts
En conclusion, la Fête de Tous les Saints est une occasion pour nous tous, croyants ou non, d’honorer ceux qui ont consacré leur vie au service des autres. Leur vie est un témoignage éloquent de l’amour et du dévouement à Dieu et à son peuple. Puissions-nous tous être inspirés par leur exemple pour vivre notre foi avec autant d’amour et de dévouement.
Publié le 01 novembre 2023 par Miguel Morin
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Commémoration de tous les fidèles défunts
Déjà au IIe siècle, il existe des témoignages que les chrétiens priaient et célébraient l’Eucharistie pour leurs défunts. D’abord le troisième jour après l’enterrement, puis le jour de l’anniversaire. Puis le 7e jour, le 30e. L’année officielle est 998, lorsque l’abbé Odilon de Cluny (994-1048) rendit obligatoire cette mémoire du 2 novembre dans tous les monastères qui lui étaient soumis. En 1915, Benoît XV accorda à tous les prêtres le droit de célébrer plusieurs messes ce jour-là, à condition que l’offrande reste pour une seule messe. La liturgie propose plusieurs messes en ce jour, qui visent toutes à mettre en lumière le mystère pascal, la victoire de Jésus sur le péché et la mort.
“Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour” (Jn 6, 37-40).
La volonté de Dieu
Le message révolutionnaire est que celui qui “voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle… et moi, je le ressusciterai“. Nous savons par expérience que le corps se décompose : mais le corps n’est pas l’homme tout entier ! L’homme comme personne est un partenaire de dialogue avec Dieu, et Lui ne le laisse pas tomber, il ne l’oublie pas, car Dieu est fidèle à ses promesses. Dieu a écrit chacun de nous dans la paume de sa main, et il n’oublie personne, car il est Père. C’est le cœur du message que Jésus nous a laissé. Pour cette vérité, Jésus s’est fait homme, est mort sur la croix et est ressuscité : pour nous faire participer à la joie de la résurrection : “Donne-leur, Seigneur, et à tous ceux qui reposent dans le Christ, la béatitude, la lumière et la paix”, récite-t-on au Canon I de la Messe, au moment du souvenir des morts.
Se laisser surprendre
Il est certain que nous survivrons, Jésus nous l’a dit ! Nous ne savons pas comment cela va se passer, nous ne pouvons que le deviner en écoutant la parole de l’Évangile. Ce qui reste, cependant, c’est l’espoir d’être surpris par la bonté de Dieu, par sa miséricorde. Nous avons nos propres paramètres, avec lesquels nous mesurons les événements de la vie, mais nous devons laisser à Dieu ses paramètres, qui ne sont pas les nôtres : et c’est précisément cela qui nous surprendra lorsque nous franchirons le seuil du Ciel.
Un pas de plus
Mourir, ce n’est pas disparaître, mais être là d’une manière nouvelle. C’est le fait de savoir que ceux qui nous ont précédés ont fait un pas de plus sur le chemin de la vie. Il a atteint le sommet, alors que nous sommes encore sur le chemin de la vie ; il est au-delà de la courbe, alors que nous sommes encore sur le droit chemin. La mort n’est donc pas la fin de tout, mais le début d’une nouvelle vie à laquelle nous nous sommes préparés et que nous préparons depuis un certain temps. La commémoration des morts n’est donc pas seulement un “souvenir” de ceux qui ne sont plus présents, mais un pont qui nous attend au bout de la vie et qui nous conduira vers l’autre rive à laquelle nous sommes tous destinés. Une aide pour ne pas nous laisser noyer par tant de choses, en oubliant que tout passe, mais que Dieu demeure.
Notre sœur la mort
Saint François d’Assise, désormais réconcilié avec Dieu, avec lui-même et avec la création, a pu, vers la fin de sa vie, se réconcilier également avec la mort, au point de l’appeler “sœur”, signe que pour lui aussi, elle était un mystère à comprendre et à accueillir. Contrairement à la société actuelle, qui cherche par tous les moyens à cacher la réalité de la mort, se berçant de l’illusion qu’elle est éternelle, saint François nous apprend à la regarder, à la comprendre, à la considérer comme une “sœur”, une partie de nous. Après tout, c’est un fait aussi réel qu’existant. C’est un acte d’honnêteté intellectuelle, avant même d’être spirituel. La peur de la “mort de la sœur” est certainement dictée par l’inconnu, par le fait de ne pas savoir ce qui se trouve au-delà de la “porte”, ce qui crée un certain malaise. Ensuite, ne nous le cachons pas, nous craignons le “poids” de nos actions, parce qu’en fin de compte nous sommes tous croyants dans l’âme, et à la fin de notre vie nous nous demandons comment nous avons vécu. Cette expérience nous amène à prier pour ceux qui nous ont précédés, presque comme si nous voulions encore les aider et les protéger, tout en demandant à être aidés et protégés.
Une chose est sûre : nous lisons la mort à la lumière de la résurrection de Jésus. C’est notre force et notre sérénité. Il nous a ouvert le chemin qui mène en toute vérité à la vie. Jésus lui-même nous a rappelé que nous sommes faits pour l’éternité : mille ans de notre vie sont comme un seul jour devant Dieu, et ce temps court et fugace de la vie n’a aucun sens s’il n’est pas projeté vers une expérience plus vraie, comme Jésus lui-même nous l’a rappelé : “Celui qui voit le Fils et croit en lui a la vie éternelle”.
Une dernière chose. Jésus s’est fait homme pour nous aider à vivre “comme Dieu” ; il est mort, a été enterré et est descendu aux enfers pour que personne ne se sente exclu de son action salvatrice. Pour que je n’aie pas peur et que je ne me sente pas seul et abandonné, à la merci de mes peurs, Jésus lui-même a choisi d'”habiter” chaque lieu, même le plus bas, afin de me “tenir compagnie” à ce moment-là. Il n’y a aucun “espace” de la vie et de la mort qu’il n’ait visité, et cela me donne la certitude qu’il m’accueillera à bras ouverts dans n’importe quelle situation dans laquelle je “tombe”: que ce soit aujourd’hui dans le péché, ou demain dans la mort, il est là. Parce qu’il a vaincu le péché et la mort et a préparé une place pour moi dans la maison du Père. Cela me suffit pour marcher sur le chemin de la vie avec confiance et espérance, “Même si je dois traverser une vallée sombre” (Ps 23), Il est là. Il est avec moi.
Prière
Donne-leur, Seigneur, le repos éternel
Et que brille sur eux la lumière de ta face.
Qu’ils reposent en paix. Amen.
Commémoration des fidèles défunts : Une fête !
Marcel Domergue, sj
Très souvent, la fête du 1er novembre, celle de tous les saints, prend un air un peu lugubre par contagion avec la fête du souvenir des défunts. Visites au cimetière, fleurs d’automne etc. Je voudrais faire le contraire et projeter sur le souvenir de nos morts la lumière de la « Toussaint », fête de la victoire de Dieu sur les forces du mal, de la réussite finale de l’humanité ; et aussi fête de la solidarité. En effet si nous prions pour nos morts, ce n’est pas pour que Dieu leur accorde quelque chose qu’ils n’obtiendraient pas sans notre intervention : l’amour de Dieu pour eux dépasse infiniment le nôtre. Ce que nous cherchons, c’est à prendre conscience de notre unité avec eux. Toutes leurs défaillances passées sont nôtres, toutes les « vertus » de ceux que nous déclarons saints nous appartiennent. En Dieu, l’humanité est une, comme Dieu lui-même est Un. En fin de compte notre prière pour nos morts doit nous changer, nous, pour que nous fassions nôtre l’amour de Dieu pour eux. Cet amour est purificateur : il brûle ce qui, en eux et en nous, n’est que paille ou déchet pour faire resplendir le bon, même infime, que nous avons laissé Dieu produire en nous. Comme dit Paul (Éphésiens 5,13-14) : « Tout ce qui est dénoncé (jugé) reçoit le grand jour de la lumière et tout ce qui reçoit la lumière devient lumière. Voilà pourquoi l’on dit : Éveille-toi, ô toi qui dors, lève-toi d’entre les morts et le Christ t’illuminera. »
Une justice qui justifie gratuitement
Dans la Bible, le thème de la « vie éternelle » véhicule des perspectives à première vue contradictoires. Par exemple, nous sommes habitués à penser et à dire, avec l’appui de nombreux textes, que la résurrection est universelle, que les uns ressusciteront pour le bonheur, d’autres pour le châtiment. Et pourtant nous lisons ailleurs que tous les hommes sont sauvés, et nous voyons le Christ prier pour ceux qui le crucifient. De plus, certains passages présentent la résurrection comme le destin de quelques-uns, pas de tous. Par exemple, en Luc 20,35, Jésus parle de « ceux qui auront été dignes d’avoir part à ce monde-là et à la résurrection d’entre les morts ». En Philippiens 3,11, Paul dit qu’il communie aux souffrances du Christ « pour parvenir, si possible, à la résurrection d’entre les morts ». Pour être pris dans la résurrection du Christ, il faut, semble-t-il, passer par une mort qui soit semblable à la sienne, c’est-à-dire faire d’une mort nécessaire une mort qui soit un don librement accompli. Pour ma part, je pense que l’Écriture nous dit souvent comment les choses devraient se passer si la justice s’exerçait normalement. Mais voilà, Dieu est bien au-delà de ce que nous appelons « justice ». Un texte clé : Matthieu 19,24-26 (Marc 10,23-27). Au verset 24 nous lisons : « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. » Alors les disciples demandent : « Qui donc peut être sauvé ? » Jésus répond : « Du côté des hommes c’est impossible, mais à Dieu tout est possible. »
Le banquet de noces
Certains textes nous disent donc ce qui devrait arriver si les choses se passaient normalement. Ailleurs nous trouvons l’annonce de ce qui arrivera en raison de cet Amour inconcevable par lequel le Christ, Dieu, nous donne la vie en donnant sa vie. Nous pouvons maintenant nous réjouir de la vie nouvelle donnée à nos morts. Tous n’ont pas été des « saints » mais tous se trouvent « sanctifiés ». De cette vie nous ne pouvons avoir que des images symboliques. La Bible nous les fournit : on nous parle en particulier d’un banquet de noces. Perpétuel, car la faim et la soif y sont sans cesse comblées et sans cesse renaissantes (Jean 6,35 : « Celui qui vient à moi n’aura pas faim, celui qui croit en moi n’aura jamais soif ». Sirac 24,21, dans l’éloge de la Sagesse, figure du Christ à venir, dit au contraire : « Ceux qui me mangent auront encore faim, ceux qui me boivent auront encore soif. ») Ce banquet est un banquet de noces. Banquet, il signifie un bonheur partagé, pris en commun. Ainsi sont annoncées la perfection de la relation avec la nature (nourriture) et la perfection de la relation des hommes entre eux. Banquet de noces, il parle également de l’accomplissement de l’union de l’homme et de la femme qui se cherchait dans la sexualité. Ainsi ce que nous appelons « ciel » n’est pas le contraire de ce que nous vivons sur la terre mais son accès à sa vérité et à sa pleine justice. Dépassons nos tristesses et faisons confiance, pour nos morts et pour nous, à l’amour qui nous fait exister. Pour toujours.
Saints et défunts:
solidarité et intercession missionnaire
Romeo Ballan, mccj
Fête de famille, fête de fraternité solidaire! La fête de tous les saints et le souvenir de tous les fidèles défunts sont de nature à nous faire vivre la joie de la grande famille, élargie jusqu’aux limites du monde. Deux jours (le premier et le 2 novembre) qui nous ramènent à notre célébration de famille. Notre, parce que les saints, aussi bien que les défunts, sont membres de la seule famille qui appartient à la fois à Dieu et aux hommes. C’est la famille de tous les saints: pas uniquement du petit nombre de ceux que l’Église a reconnus officiellement, mais de tout homme de bonne volonté. Donc de tous ceux qui ont cherché Dieu en pureté de cœur, et dans le respect de leur prochain. Elle est en même temps la famille de tous les défunts, et donc pas seulement de nos proches et amis. Nous demeurons en communion d’amitié avec eux, grâce à de nombreux événements vécus ensemble, faits de joies partagées et de raisons d’espérer, mais aussi de souffrances diverses, fragilités et fatigues de la vie humaine… Jusqu’au goulot incontournable qui est pour nous tous la mort, dans un chemin qui nous concerne tous: les saints autant que les pécheurs, les riches comme les miséreux, les croyants au même titre que ceux que la foi n’a pas convaincus… Tous, nous appartenons à la famille innombrable de femmes et d’hommes de toute langue, couleur, race, religion, culture, condition sociale…
C’est la fête de la famille élargie aux dimensions de l’univers, sans limites. Là où personne ne se sentira inconnu ou étranger aux yeux de Dieu, ni aux yeux de ceux qui vivent de la vie de Dieu. Là Dieu connaît tout visage et appelle chacun par son nom. Une famille où la fraternité se structure dans la solidarité de tous envers tous, en sens circulaire: les saints du ciel intercèdent auprès de Dieu pour nous, qui vivons encore notre pèlerinage sur terre. Tandis que nous, pèlerins, nous rendons grâce et gloire à Dieu pour sa miséricorde et pour les merveilles qu’il a accomplies dans ses saints. Nous et les saints offrons à Dieu des supplications pour les défunts qui vivent dans l’attente du jour où ils contempleront pleinement le visage de Dieu. Les défunts aussi, par de voies que nous ignorons, vivent dans une particulière communion avec Dieu, ce qui retombe sur nous en bénéfice… Finalement, il s’agit de la fête de l’intercession des uns pour les autres, en sens circulaire: du Christ et des saints pour nous-mêmes, de nous-mêmes pour les défunts; des défunts qui, connaissant déjà le salut, intercèdent pour leurs proches et pour toute la famille humaine.
La circonstance s’impose comme l’une des plus propices pour réfléchir et vivre des valeurs familiales, de fraternité, d’universalité, dans une communion tout à fait spéciale avec nos ancêtres: à la fois les ancêtres du clan, reconnus dans la culture populaire, et les ancêtres dans l’ordre de la foi chrétienne, c’est à dire les saints. Ces derniers sont pour nous ceux qui ont mieux réalisé, et souvent dans une mesure héroïque, l’idéal et les valeurs de l’Évangile et des cultures des peuples. Des géants spirituels, devenus des modèles réussis de l’humanité renouvelée en Jésus Christ, l’homme nouveau, l’homme parfait. Thème, comme on voit, qui est de résonance particulière pour les missionnaires.
Toutes ces réflexions n’enlèvent quand même rien à la vérité rigoureuse et amère de notre mort, cet “amère sentier” dont nous parle Dante, et qui nous fait si peur, mais qui est aussi le passage obligé pour accéder à la plénitude de la vie. Passage que nous aimerions pouvoir contourner, et qui par contre est à affronter avec le plus grand réalisme: humain et chrétien! L’exemple nous vient du Card. Carlo Maria Martini, ancien archevêque de Milan, atteint de la maladie de parkinson. Dans le “contexte d’une fin imminente”, ayant la sensation de “se trouver déjà au niveau de la dernière salle d’attente, ou l’avant dernière en tout cas”, il avoue “s’être plaint plus d’une fois auprès du Seigneur” du fait qu’il ne pourra pas échapper à la mort. Le card. Martini ne cache pas son désarroi spirituel dans l’acceptation de ce sentier amère, sombre autant que douloureux. “Je ne me suis apaisé avec cette idée de mort nécessaire que le jour où j’ai compris que uniquement en passant par la mort nous arriverons à un acte de pleine confiance en Dieu. En effet, dans toute sorte de choix qui peut nous compromettre, nous avons toujours recours à une sortie d’émergence. Tandis que la mort nous force de toute façon à un abandon filial et total à Dieu”. (*) Devant ce mystère de la mort qui nous réclame “un abandon total”, le card.Martini en arrive à cette conclusion: “Nous aspirons à être avec Jésus, un désir que nous exprimons consciemment, les yeux fermés comme un aveugle, en nous mettant totalement dans ses mains”. Face à la mort, la religion chrétienne n’en paraît que davantage grandie, étant la seule en mesure de jeter une lumière neuve et définitive sur le sens de Dieu, sur la valeur de la vie, la souffrance, l’histoire… Une lumière qui fait toute la différence, parce que, encore une fois, c’est toute la nouveauté du message chrétien qui en ressort. Et donc toute l’urgence de la Mission.
La Parole du Pape
(*) “Il est réconfortant et salutaire, dans la prière pour les défunts, de méditer sur la confiance de Jésus envers son Père et de se laisser ainsi envelopper par la lumière sereine de cet abandon absolu du Fils à la volonté de son Abbà. Jésus sait que le Père est toujours avec Lui (Jn 8,29); qu’ensemble, ils ne font qu’un (Jn 10,30). Il sait que sa propre mort doit être un baptême, c’est-à-dire une immersion dans l’amour de Dieu (Lc 12,50)”.
Benoît XVI
Homélie, 5 novembre 2007