V Dimanche de Carême  – Année C
Jean 8,1-11


Giù la maschera

Références bibliques :

  • Livre d’Isaïe : 43. 16 à 21 : “Ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau.”
  • Psaume 125 :”Il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes.”
  • Lettre de saint Paul aux Philippiens : 3. 8 à 14 :Je cours en oubliant ce qui est en arrière et lancé vers le but je cours en avant.”
  • Evangile selon saint Jean : 8. 1 à 11 :”Va et désormais ne pèche plus.”

Au coeur de la marche cahotante de la vie comme au coeur des vicissitudes que connaît notre monde, un murmure, un appel, une invitation, peut-être un cri retentit : “Va !”

Il est attendu cet encouragement par tous ceux que l’obstacle décourage et que la nuit écrase. Et l’humanité, tout spécialement secouée par les crises économiques, sociales et spirituelles, ne souhaite-t-elle pas savoir qu’elle peut se relever ?

Le discours dominant rappelle d’abord les erreurs qui conduisent à tant d’impasses. Les condamnations pleuvent davantage que les encouragements !

Jésus ne se limite pas à lancer un ordre entraînant ni même une invitation optimiste à rebondir. Il nourrit ce sursaut de toute sa confiance : Ne pèche plus !” Le Seigneur de vie ne nous transporte pas soudain dans un avenir radieux dont l’homme serait l’auteur. Il dit notre faute et notre incapacité à répondre à l’Amour véritable. Notre péché est bien là!

Le Christ ne se contente pas de juger notre conduite négative.

En déclarant : “Ne pèche plus !”, il affirme à la femme adultère, à chacun de nous, empêtré dans ses contradictions, à notre monde, source de tant d’injustices, qu’ils sont capables de dépasser les comportements mortifères. Oui, il peut venir le jour où l’Amour règnera, où Justice et Paix s’embrasseront !
Ne peut-on traduire “Ne pèche plus !” par “Prends ta part dans l’établissement des relations fraternelles là où tu vis !” ?

Recevoir ce souffle de vie à cette étape du Carême, tandis que les jours de passion et de résurrection se rapprochent est une Bonne Nouvelle ! Au coeur de la nuit, il est bon de découvrir la confiance que Dieu nous fait.

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Tirée de la première lecture, cette expression rejoint les dernières lignes de la seconde, où Paul nous dit : « Oubliant ce qui est en arrière, je cours vers le but… » Qu’est-ce qui est en arrière ? Certainement ce que Paul a vécu jusque-là mais, comme on peut le lire au début de ce passage, une vie centrée sur « l’obéissance à la Loi de Moïse », désormais remplacée par la foi au Christ et la justice qu’il nous apporte. Une justice qui nous rend conformes à la Loi mais qui la dépasse, car ce que nous cherchons n’est plus obéir à sa lettre, mais le Christ luimême ; et cela se traduit par notre amour qui répond à l’amour du Christ pour nous. Il ne s’agit plus d’un devoir, mais d’une communion.

En quoi tout cela concerne-t-il la femme adultère ? C’est qu’au centre du récit, nous voyons Jésus se pencher pour « écrire du doigt sur la terre » (traduction littérale). Tout y est : Dieu se penche sur nous, sur la terre d’où nous venons et où nous retournons ; il écrit (et non « trace des traits » comme l’interprète la traduction liturgique) : il écrit du doigt. Or l’expression « écrire du doigt » ne revient que trois fois dans l’Écriture. La première fois en Exode 31,18 : le doigt de Dieu a écrit la Loi sur des tables de pierre. Deutéronome 9,10 le répète. Enfin, Daniel 5 nous montre la main de Dieu écrivant sur le mur du palais royal les trois mots qui signifient la condamnation du roi Balthazar au nom de la Loi de Dieu. Voici maintenant Jésus qui écrit sur terre une loi nouvelle, la Loi ultime : la Loi de l’amour, qui commence par le pardon ; un pardon qui ira jusqu’à nous absoudre du meurtre du Fils de Dieu.

La Loi nouvelle

Et voici la femme adultère. Seule, alors que la Loi de Moïse prescrit aussi la mise à mort de l’homme (Lévitique 20,10). Pourquoi une telle sévérité ? Si l’adultère paraît aux Hébreux passible de mort, c’est parce qu’il a quelque chose à voir avec un meurtre : le mari et la femme trompés sont en quelque sorte mis de côté, oubliés, éliminés. Un meurtre virtuel, si l’on peut dire. Il fallait que ce soit en face du pire que Jésus écrive sur terre la Loi nouvelle, la Loi d’un amour capable d’absoudre tous les manques d’amour.

Remarquons qu’au début du récit, on ne s’adresse pas à la femme : elle n’est qu’un prétexte pour une discussion à propos de la Loi. Jésus, se levant, prononce ses premières paroles pour renvoyer les accusateurs à eux-mêmes. Ainsi, le projecteur passe de la femme à ceux qui veulent la lapider. Les voici eux-mêmes face à la Loi de Moïse : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. » Lourde responsabilité: tous attendent cette pierre pour se mettre à lapider à leur tour. Or, il n’y a qu’un homme sur terre qui soit sans péché : celui qui s’est de nouveau penché sur le sol pour écrire la Loi nouvelle, la loi du pardon par amour. Ceux qui veulent lapider se retrouveraient injustes selon cette Loi, même en étant innocents, ce qui n’est pas le cas. Les plus vieux sont certainement les plus coupables, ou les plus lucides. Choisissez.

De la justice à l’amour

Dans la première Alliance, c’est le peuple tout entier qui est souvent accusé d’adultère : il délaisse Dieu pour se tourner vers d’autres dieux. La femme sans nom de notre évangile représente donc tout son peuple. Bien plus : son adultère est la figure de toutes nos idolâtries. Idolâtrie du sexe mais aussi de l’argent, de la consommation, de la notoriété, du pouvoir. Idolâtrie de la « justice », en ce sens que nous désirons et même exigeons que les coupables soient punis. Notre système pénal ne cherche pas seulement la rééducation des coupables et le retour à l’ordre, mais une revanche du type oeil pour oeil, dent pour dent. C’est dans cette exigence que se tiennent les accusateurs de la femme adultère.

De plus, accuser l’autre est une manière d’affirmer que l’on est soi-même un juste, et c’est bien ce que Jésus va les amener à mettre en question. Ils ont à redécouvrir qu’il n’y a « pas un juste, pas un seul ». Corrigeons : dans notre récit, il y en a un, celui qui écrit sur la terre. Sa justice à lui, au lieu de condamner, se communique aux injustes, rend justes ceux qui ne le sont pas. Et c’est précisément ce seul homme que la Loi ne pouvait trouver en défaut qui sera mis à mort. Sa condamnation ne découlera pas d’une infraction à la Loi : il donnera sa vie gratuitement. Goûtons la tendresse paisible du dialogue final entre Jésus et la femme. Nous voici sortis du domaine du juste et de l’injuste, pour nous trouver dans celui du véritable amour. Savourons le dialogue final qui restitue à cette femme sa dignité de personne humaine.

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La première lecture comme la deuxième convergent, en ce dimanche, sur une recommandation inhabituelle dans l’Ecriture, mais dont il nous faut comprendre le sens véritable à la lumière du texte de saint Paul aux Philippiens et de l’épisode évangélique de la femme adultère. « Ne vous souvenez plus d’autrefois…Oubliant ce qui est en arrière. »

Pour saint Paul, nous devons jamais oublier cette “justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi.” (Philippiens. 3.9) et, pour le Christ, ce “désormais” rappelle à cette femme dont on ignore le repentir intérieur, que son passé ne peut ni ne doit se vivre à nouveau.

Dans les deux cas, oublier le passé contient plusieurs exigences. D’abord ne pas oublier les bienfaits de Dieu. Ensuite ne pas nous alourdir par un retour nostalgique ou anxieux de nos culpabilités. C’est enfin nous tourner vers l’avenir dans la foi et l’espérance née de cette foi.

LE CULTE DE LA MEMOIRE

L’Ancien Testament invite le Peuple de Dieu à se rappeler les hauts faits de Dieu au cours de son Histoire, comment il l’a tiré d’Egypte à main forte et à bras étendu et comment il a noué une alliance, de sa part sans réserve, avec ce peuple “à la nuque raide.”

Les prophètes viennent rappeler la grandeur et les exigences de cette alliance à tous ceux qui auraient tendance à l’oublier dans leur vie quotidienne, et particulièrement au roi qui devrait en être le garant.

De même saint Paul rappelle au chrétien à quelle impiété et à quelle idolâtrie le Seigneur l’a arraché :”Souvenez-vous qu’autrefois vous étiez sans Christ… maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.” (Ephésiens 2. 12 et ss.) Mais le souvenir n’est pas nécessairement associé à la noirceur du passé. Il ravive aussi l’élan du néophyte de jadis dont il nous faut sans cesse retrouver l’enthousiasme et l’empressement :”J’ai contre toi ta ferveur première que tu as abandonnée. Repens-toi et accomplis les oeuvres d’autrefois.” (Apocalypse 2. 4 et 5)

C’est ce à quoi Jésus invite la femme adultère qu’on a jetée à ses pieds et qu’il relève pour un nouveau comportement.

La mémoire porte sur le salut opéré par Dieu, sur l’espérance vécue par la communauté, dans la joie de la libération.

QUAND LE SOUVENIR S’ENFERME.

Ces lectures nous disent en même temps que Dieu ne peut être cantonné dans le passé. La vie spirituelle se conjugue au présent, tournée vers l’avenir.

Elle n’est pas un retour en arrière. “Voici que je fais un monde nouveau. Il germe déjà. Ne le voyez vous pas ?” (Isaïe 43. 19) Car cet autrefois n’est pas seulement un passé récent ou douloureux d’où le Peuple est sorti, c’est aussi le passé de tout ce que Dieu a fait depuis le temps de sa création.

Dieu ne nous enferme pas dans un souvenir nostalgique. Il est créateur. L’expression biblique “son bras puissant” est une expression souvent employée par les prophètes et les psaumes. Il fait et fera du neuf, à l’égard de quoi les actions passées paraîtront mineures. A nous d’être créatifs.

Chez saint Paul, il en est de même. Nous n’avons pas à nous arrêter sur la seule expression “Oubliant ce qui est en arrière.” Nous avons à tenir compte de ce que le passé nous a apporté et comment il nous a façonnés. Dans cette lettre aux Philippiens comme dans bien d’autres, il rappelle sa situation antérieure, parce qu’elle est une fondation qu’on ne peut négliger :”Hébreu, fils d’hébreu. Pour la Loi, pharisien. Pour la justice qu’on trouve dans la Loi, irréprochable.” (Philippiens 3. 6)

Il leur rappelle en même temps le moment décisif de son histoire, le chemin de Damas où tout a basculé dans le Christ Jésus. Puisque le Christ est ainsi venu le chercher si loin, comment toute sa vie ne serait-elle pas une tentative de réponse. Tenter de saisir puisqu’il a été saisi, pour aller sur la route d’aujourd’hui, après la route de Damas, jusqu’à la réalisation de ce qu’il a entendu, parce qu’au delà de son aveuglement il pourra un jour voir un Dieu face à face. C’est dans ce sens qu’il nous faudrait relire aussi les chapitres 11 et 12 de la deuxième lettre aux Corinthiens.

C’est un des traits caractéristiques de tous les saints qui surprend les médiocres que nous sommes. Nous pensons que nous avons beaucoup fait, presque trop parfois. Les saints pensent le contraire. Saint Thomas d’Aquin au terme de sa vie, après avoir écrit des milliers de pages de théologie, s’écria après avoir entrevu, dans une vision intérieure, l’autre réalité :”Je ne puis continuer d’écrire car tout ce que j’ai écrit me semble de la paille.” Cette paille s’appelle la Somme contre les Gentils et la Somme théologique.

TENSION AUJOURD’HUI ET SENS DE L’AVENIR.

Connaître le Christ est une expérience dynamique qui appelle au dépouillement et qui met en route. Vivre avec lui, c’est vivre dans une intimité particulière car c’est déjà faire l’expérience de la résurrection :”Va et désormais …”

Cette puissance se manifeste d’abord au travers des difficultés, de la souffrance et de la mort. Le chemin de la résurrection est d’abord un chemin de la vraie connaissance qui reconnaît d’abord ses limites et qui les porte douloureusement. Tous les saints ont connu “la nuit de la foi”, mais leur foi leur disait en même temps que l’avènement de la croix dans leur vie était aussi les premiers indices de la résurrection. Un persécuté de Russie disait :”C’est au pied de la Croix que je crois au Ressuscité.”

Il ne reste plus alors qu’à vivre ce “désormais” en conformité avec la délivrance reçue, dans cet avenir que Dieu a ouvert au Peuple juif. La délivrance le baptême du Christ accorde aux chrétiens de Philippe et que la parole de Jésus demande à l’adultère de vivre, il nous l’accorde aujourd’hui pour que nous en vivions.

Le psaume nous dit bien ce que sera déjà notre expérience de conversion :”Il s’en va, il s’en va en pleurant : il jette la semence. Il s’en vient, il s’en vient dans la joie : il rapporte les gerbes.”

L’amour, la charité du Christ pour nous l’a conduit de la Croix à la Résurrection :”Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie, la charité du Christ qui a donné sa vie pour le monde.” (Prière d’ouverture de la messe)

http://www.eglise.catholique.fr

La “vie nouvelle”: voici le sujet des lectures de ce dimanche. Dans l’Évangile Jésus donne une vie nouvelle à la femme adultère: “Va, et désormais ne pèche plus” (v. 11). Le prophète Isaïe (I lecture) disait déjà aux exilés de Babylone, en leur annonçant le retour dans leur patrie: “Voici que je fais un monde nouveau: il germe déjà” (v. 19). La promesse s’accompagnait de deux signes éloquents: une route dans le désert et des fleuves irrigant la plaine. Pour Paul (II lecture) la vie nouvelle, c’est une personne, Jésus Christ, le seul trésor: tout le reste, comparé à Lui, n’est que pertes et déchets (v. 8). C’est encore Lui le seul but à atteindre à tout prix, en dépensant toutes nos énergies dans la course. Paul considère que cet effort n’est pas une charge, mais une réponse d’amour à l’égard du Christ qui l’a conquis (v. 12). Cette expérience est à l’origine de l’élan missionnaire de Paul.

“A l’aube” (Évangile), sur l’esplanade du Temple de Jérusalem, commençait aussi une vie nouvelle pour une femme “prise en flagrant délit d’adultère” (v. 4). Une femme à lapider, d’après la loi, traînée devant Jésus comme on jetterait un chiffon: désignée seule coupable d’un péché qui, par définition, demande un partenaire. Mais celui-ci s’est rapidement volatilisé… Jésus la sauve de la grêle de cailloux, en assumant une attitude surprenante qui retourne complètement la situation. Son silence d’abord, qui est complètement déroutant. Et ces signes que Jésus trace sur le sol (v. 6.8) et que l’histoire n’arrivera jamais à déchiffrer; et pour finir, le défi à jeter la première pierre (v. 7). Jésus démasque ainsi l’hypocrisie des accusateurs légalistes, au cœur de pierre.

A la fin la femme reste seule, avec Jésus: ‘la misérable et la miséricorde’, dit St. Augustin. Jésus s’adresse à la femme: personne n’avait voulu lui parler, ils n’avaient fait que la traîner devant lui en la bousculant sous les cris et les insultes. Jésus n’emploie pas le langage de la rue, mais il s’adresse à elle avec le respect qu’il réserve à sa dignité reconnue. Il l’appelle ‘femme’, comme il le faisait avec sa propre mère (Jn 2,4; 19,26). Jésus ne confond pas la personne, certes fragile, avec sa faute qu’il n’approuve évidemment pas, l’adultère étant et restant un péché (Mt 5,32), même dans le cas de coupable convoitise (Mt 5,28; et IX commandement). Jésus condamne le péché, mais pas la personne qui le commet. Il ne se renferme pas dans une stérile analyse du passé, mais relance la vie en l’ouvrant à nouveau sur l’avenir. L’essentiel du message n’est pas le péché, mais le cœur de Dieu qui aime et veut que nous vivions. C’est bien cette image d’un Dieu d’amour que Jésus veut annoncer: il veut que cette femme comprenne que Dieu l’aime comme elle est, tout simplement. Ainsi la femme, qui se sentait aimée, respectée et protégée, était en mesure d’accueillir l’invitation de Jésus à ne plus pécher (v. 11). Dieu sauve parce qu’il aime. L’amour étant la seule réalité qui change les cœurs et qui sauve!

Dans l’histoire de l’Évangile, ce passage plutôt difficile a souvent intrigué, et a donc eu une évolution laborieuse: plusieurs vieilles traductions ne le rapportent pas, tandis que d’autres le situent autrement dans le texte évangélique. Certains spécialistes se demandent si le passage n’appartiendrait pas à Luc, vu que le style et le message sont si proches de la ‘parabole du père miséricordieux’ (Luc 15, le texte évangélique de dimanche dernier). Justement l’analyse des personnages permettrait de voir la femme dans le rôle du fils cadet et les scribes et pharisiens dans celui du frère aîné, tandis que Jésus y assume à la perfection le rôle du Père. Un auteur moderne, très connu, abonde dans le même sens: “Texte insupportable, absent dans plusieurs manuscrits. La conscience morale et la conscience religieuse des hommes n’admettrait pas que le Christ se refuse à condamner la femme… Elle a été prise en flagrant délit, en commettant l’un des plus graves péchés d’après la Loi… Le Christ démasque les accusateurs en leur rappelant l’universalité du mal: spirituellement parlant, il sont adultères aussi, parce que d’une manière ou d’une autre ils ont aussi trahi la loi de l’amour. ‘Celui qui n’a pas péché…’ Personne n’est sans péché, Jésus le sait bien, et il termine en disant: ‘Va et ne pèche plus’: une parole qui ouvre un nouvel avenir” (Olivier Clément).

Ce passage de l’Évangile est pour nous une page importante de méthodologie missionnaire en vue de l’annonce, de la conversion, de l’éducation à la foi, et de l’éducation aux valeurs de la vie. L’amour structure la personne, lui redonne vie et la rend libre. Jésus, justement, forme à l’amour, vécu en liberté et dans la gratuité. A ces seules conditions nous pouvons comprendre pourquoi nous devons laisser tomber les pierres de nos mains, ces mêmes pierres que nous serions prêts à jeter sur les autres. En plus de cela, l’évangéliste remarque que les aînés sont les premiers à se défiler (v. 9): qu’est-ce que cela veut dire, au juste? Qu’ils sont démasqués dans leur culpabilité et dans leur honte? ou bien qu’ils ont encaissé la leçon? Et finalement n’oublions pas que tous ceux qui oeuvrent et luttent pour l’égalité des droits entre hommes et femmes, dans tous les secteurs de la vie, trouvent en Jésus un précurseur idéal, un pionnier et un allié.