jerusalem

 Contre la négation politique et polémique de l’histoire biblique.

La résolution, censée viser entre autres à « sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est », avait suscité une vive protestation des évêques de France. Mgr Vincent Jordy, le président du Conseil pour l’Unité des Chrétiens et les Relations avec le judaïsme, avait adressé une lettre à Mme Irina Bokova, lui rappelant que « la reconnaissance explicite de chaque communauté de croyants, le respect de cette histoire, est non seulement une question de justice mais aussi une condition de paix « . Ce que ne fait pas l’organisme,  en « semblant ignorer le lien du peuple juif et, en conséquence, de la tradition chrétienne, avec Jérusalem ».

Cette résolution, sous l’intitulé général « Palestine occupée », proposée par plusieurs pays arabes, et soutenue par la France, efface purement et simplement tout « lien entre les juifs, le Mur occidental et le Mont du Temple à Jérusalem ». Le président de la Fédération protestante de France, François Clavairoly avait également fait part de son « étonnement », et regretté une « absence de référence qui méconnaît l’histoire et efface la mémoire de plusieurs siècles ».

2 décembre 2016

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